Pêche au Silure entre amis
Antoine Gonzales nous fait le recit d'une belle partie de pêche au silure entre Amis.
S' il y a des moments halieutiques que j'affectionne particulièrement, c'est une session entre amis, où le seul but est de partager un moment de vie. Cela n'empêche pas de faire au mieux pour prendre le poisson que l'on recherche. C'est sur le Rhône, sur le même poste déjà pêché cet été qu'avec ma femme Ascension, on donne rendez-vous à Jérôme Caujolle et à Aurélien Tétard pour une semaine de pêche au silure. Pour réaliser notre amorçage de départ, on tient compte de la petite crue du Rhône qui a eu lieu deux semaines auparavant car les silures ont dû profiter de cette manne météorologique pour remplir leur ventre.
L'autre point important à prendre en compte, on est en octobre, la température de l'eau descend, ce qui peut occasionner des moments où le silure réduit considérablement son rythme alimentaire si celle-ci est brutale. Pour ma part, la gamme carnée Monster Cat va encore faire l'affaire. Comme pour mes pêches estivales, c'est avec l'attraction nutritionnelle des appâts mélangés avec la sauce de trempage que je vais réaliser un amorçage de départ en tenant compte du débit du moment (1260m3/S) en moyenne. Celui-ci est mis en place 20 et 10 mètres en amont de mes deux spots et sera ajusté au fur et à mesure des jours suivant le débit.
Les appâts d'eschages sont eux aussi trempés dans la même sauce que pour l'amorçage.
Coté montage, toujours dans la simplicité, seul point important, comme je dépose en barque, j'utilise une pierre en guise de lest, cela permet d'avoir le montage libre de tout poids lors du combat et d'avoir beaucoup moins de chance que mon corps de ligne s'accroche sur des embâcles. Simple à mettre en pratique, j'entoure une pierre de bonne taille avec un simple élastique que je viens fixer sur mon porte plomb.
Tout est rapidement exécuté, en organisant un travail d'équipe.
L'aide de mon échosondeur, combiné avec le GPS, me permet de déposer chaque montage avec une précision parfaite et en même temps je peux voir si la descente de mon amorçage de rappel, arrive au bon endroit.
Autre point non négligeable, je vois si des silures sont présents sur mon spot et la zone autour.
En règle générale pour le choix de mes spots, j'aime bien les irrégularités des fonds qui par nature, peuvent retenir de la nourriture. Le bas d'une cassure est un emplacement parfait pour y réaliser un amorçage. Les silures s'y déplacent régulièrement. Quand à la cassure, elle peut servir de domicile aux silures surtout s'il y a des obstacles qu'ils leurs procurent un gage de sécurité. Une zone idéale pour l'automne et l'hiver.
Les touches successivent vont rapidement nous conforter dans les choix mis en place.
Afin de ne pas saturer la zone de pêche de tresse, on utilise uniquement 4 cannes. Deux sur le rod pod de Jérôme et deux sur mon rod pod .
Quand à Aurélien, et bien comment dire, il nous sert de bonniche, ahahahahah!!!
Trêve de plaisanterie, il participe à la fête, puisque nous faisons à tour de rôle à chaque touche.
Nous avons aussi profité de cette session pour tester deux cannes silure Free Spirit, la Tamer'S Black Cat en 10 pieds et la Tamer'S Sport en 10 pieds également avec une grande préférence pour cette dernière. J'aurai l'occasion d'y revenir sur un prochain récit/photo.
Une pêche à la hauteur du rendez-vous avec de nombreuses prises de toutes tailles pour nous quatre.
Et des bons moments de rigolage et de partage de notre passion.
Et en fin de semaine, fêter son anniversaire en compagnie de sa femme et de ses amis, cela n'a pas de prix, même s'ils m'ont taquiné à plusieurs reprises dû à mon âge.
Comme pour fêter mon anniversaire, j'aurai en prime le plaisir de prendre le plus gros silure du séjour.
Au final, 65 silures de pris, 4 décrochés et 7 de plus de 2 mètres. Une pêche du silure entre amis qui restera gravée pour toujours.
A bientôt pour de nouvelles aventures...