VHF bateau, faire le bon choix

25/07/2019

Le choix d’une VHF, sur un bateau, est fonction de son programme de navigation et des besoins de communication. Comment faire le bon choix?

Sur un bateau, en plus d’être un moyen de communication, la VHF marine est un équipement de sécurité indispensable, voire obligatoire. Une VHF bateau permet de communiquer d’un navire à l’autre, bien évidemment. Mais elle permet aussi de communiquer avec la terre, les capitaineries, les sémaphores et les CROSS. Enfin, en veille sur le canal 16, elle permet de recevoir les bulletins météo de la météo marine et de recevoir tous les messages d’alerte et de détresse.

Tout comme pour les GPS marine, Il existe de nombreux modèles de VHF marine sur le marché. Les fabricants d’électronique marine proposent des solutions à tous les prix et avec des fonctions variées. On retrouvera des VHF portables ou fixe, avec ou sans combiné déporté, avec récepteur GPS intégtré, connecteur NMEA,… Certains modèles peuvent même proposer des options comme l’ASN, l’AIS,…

Choisir la bonne VHF sera fonction de son programme de navigation. En effet, les besoins ne seront pas le mêmes en équipage ou en solitaire, en navigation côtière, fluviale ou en navigation hauturière, au large. Enfin, certaines zones de navigation très fréquentées nécessiteront des modèles équipés de l’AIS. Le système AIS permet de transmettre, via un émetteur, des informations aux autres navires, comme sa position, son cap et sa vitesse.

La réglementation sur la VHF bateau

Les différentes obligations liées à la réglementation dépendent de la zone d’utilisation de la VHF. Depuis le 1er janvier 2017, la division 240 précise qu’une VHF fixe est obligatoire pour toute navigation semi-hauturière. C’est à dire pour toute navigation au-delà de 6 milles.
L’installation n’est pas obligatoirement équipée de la fonction d’appel sélectif numérique (ASN). Dans le même temps, une VHF portable est obligatoire pour toute navigation hauturière, au delà de 60 milles d’un abri.

Le permis bateau?

Pour l’utilisation d’une VHF portable, d’une puissance maximale de 6 watts, sans ASN, il n’y a plus d’obligations. Effectivement, il n’est plus nécessaire de passer le certificat restreint de radiotéléphoniste (CRR). certificat que nous avons tous bien évidemment… Aucune qualification spécifique n’est exigée.
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Pour l’utilisation d’une VHF portative ASN de plus de 6 watts ou d’une VHF fixe, avec ou sans ASN, on retiendra deux cas.
Dans un premier temps, des connaissances théoriques et pratiques, nécessaires pour l’utilisation de la VHF, sont désormais intégrées dans le programme de formation ainsi qu’à l’examen du permis de conduire de bateaux de plaisance. Concrètement, un titulaire du permis plaisance peut donc utiliser une VHF, fixe ou portable, dans les eaux nationales maritimes ou intérieures sans avoir à passer un examen supplémentaire. Les titulaires d’un permis plaisance délivré avant l’entrée en vigueur de cette réforme peuvent utiliser la VHF dans les mêmes conditions.
Dans un second temps, les plaisanciers non titulaires du permis plaisance restent soumis à l’obligation de posséder un CRR. Ce qui est le cas de nombre de propriétaires de voiliers.

L’ASN

L’ASN (DSC en anglais), comme Appel Selectif Numérique, a été conçu, à ses débuts, pour les navires de commerce et de pêche. L’objectif était de pouvoir envoyer rapidement des messages de sécurité. Ce système s’est maintenant généralisé dans la plaisance. Son fonctionnement est assez simple. Pour pouvoir utiliser une VHF équipée du petit bouton rouge ASN, il faut tout d’abord posséder un numéro MMSI, qui permet d’identifier le bateau, et de connecter cette VHF à un GPS.

En appuyant sur le bouton, un message sera envoyé au CROSS, ainsi qu’aux bateaux équipés de VHF ASN à portée d’émission. Ce message comportera l’identifiant du bateau, la position de celui-ci ainsi que la nature du sinistre.

La VHF portable

Posséder une VHF portable à bord de son bateau est indispensable. En effet, sur un petit voilier effectuant des navigations à la journée, dans la zone des 6 milles, elle sera suffisante. Dans le même temps, elle sera aussi fort utile pour des navigations plus lointaines, voir en solo. En posséder une , à portée de main dans le cockpit, rendra de nombreux services. Elle permettra de communiquer facilement, sans avoir à retourner à la table à cartes, lors de l’arrivée au port, ou dans une zone de forte fréquentation. Enfin, on pourra l’emporter sur l’annexe voir…sur le radeau de survie.

Navicom propose de nombreux modèle de VHF portables : RT411,  Rt411 Pack, RT420+, RT420DSC+...

Découvrir la gamme de VHF portables ICI

La VHF fixe

Les VHF fixes sont obligatoires, depuis janvier 2017, à plus de 6 milles. Leur portée peut aller jusqu’à 30 milles, pour les modèles les plus puissants. Elles sont souvent installées près de la table à cartes, dans le carré. Cependant, certains fabricants proposent maintenant des modèles étanches, pouvant facilement être installé dans le cockpit. Un  vrai plus. Dans ce même esprit, certains modèles de VHF fixes proposent un combiné déporté. L’équipier, dans le cockpit, pourra donc le conserver avec lui.

Il existe de très nombreux modèles sur le marché. De la VHF la plus simple à celle embarquant un récépteur GPS intégré, l’AIS,… Les fabricants proposent généralement des modèles fixes systématiquement équipés de l’ASN.

Certaines VHF se connectent maintenant à un lecteur de carte ou un PC, voir une tablette. Cela a l’avantage, par exemple, pour celles équipées d’AIS, de visionner les données sur une carte.

Navicom propose de nombreux modèle de VHF fixes : RT550,  Rt750  , RT850 , RT1050...

Découvrir la gamme de VHF portables ICI

Le message de détresse à respecter

Lors de l’utilisation d’une VHF bateau, il est important, en cas d’urgence, de respecter la procédure d’appel ci dessous. Le respect de celle ci permettra une bonne compréhension des besoins.

PANPAN PANPAN PANPAN
Message d’urgence concernant la sécurité du navire ou de personnes à bord.

MAYDAY MAYDAY MAYDAY
Message de détresse : danger grave et imminent indiquant un péril pour le navire et tous ses occupants, demande d’assistance immédiate.

Enfin, le message doit également préciser :

  • le nom du navire répété 3 fois
  • la position du navire
  • la cause de l’appel
  • les secours demandés et les intentions des passagers

 

Source : article  de mersetbateaux.com